Paul Maurugeon

cnhy-znhehtrba@ubgznvy.serf.liamtoh@noeguruam-luap

Doctorant.e

Doctorant / rattachement : INALCO / Géopolitique / ThaïlandeInstitution de rattachement principal : Centre Asie du Sud-Est

Institution du Master - Master de géopolitique à l’Institut français de géopolitique (IFG) - Université Paris 8 Vincennes-Saint Denis. spécialisation « Risques géopolitiques et défense ». Sous la direction d’Isabelle Saint-Mézard : Le conflit du Sud de la Thaïlande. Tout bouge, rien ne change : Représentations et stratégies des acteurs dans le conflit et le processus de pacification (M1) et Le conflit dans la Sud de la Thaïlande : Interprétation à travers le prisme de la géopolitique et des stratégies d’insurrection et de contre-insurrection (M2).

Début du Doctorat - 2020/2021

École doctorale - INALCO (ED 265), mention Géographie humaine et économique

Dir. Thèse - Marie Sybille de Vienne (INALCO) et Isabelle Saint Mézard (IFG)

Financement - Sans financement

Thèse : La géopolitique comme facteur du rapport civilo-militaire en Thaïlande de 1932 à nos jours

Résumé :

La Thaïlande a connu de fréquents coups d’État, qui sont l’expression la plus spectaculaire et — au moins en apparence — la plus coercitive du rapport civilo-militaire : 19 tentatives de coups d’État dont 12 abouties depuis l’instauration d’une monarchie constitutionnelle en 1932. La recherche envisagée analyse le rapport entre les sphères civiles et militaires en Thaïlande ; plus précisément, elle s’interroge sur l’éventualité d’un lien entre le cycle particulier des coups d’État et les représentations géopolitiques relatives à la construction de l’État-Nation. Ce dernier s’entendant comme un idéal-type, dans lequel les appareils administratifs et politiques de l’État coïncideraient avec la « communauté imaginée de la Nation », dont il résulterait la légitimité à gouverner et administrer sa population.

L’apport espéré de la thèse est de pouvoir comprendre le processus de construction de l’État-Nation thaïlandais comme un processus géopolitique issu de la praxis, c’est dire d’adaptations graduelles d’un modèle d’exercice territorial du pouvoir, au gré d’évolutions tout autant internes qu’externes.

Les stratégies et les pratiques des acteurs se fondent sur des idées subjectives, des représentations, notamment géopolitiques. Ainsi, il pourrait être envisagé de comprendre les dynamiques du rapport civilo-militaire par le prisme des évolutions de la définition des « menaces » par les acteurs, et en mobilisant notamment les notions d’« anxiété géopolitique » et de « défense ontologique », en mettant l’accent sur les rivalités de pouvoir et l’analyse spatiale de terrain, en s’inspirant de la méthodologie développée par Yves Lacoste. Cette dernière sera complétée et approfondie en la combinant au corpus de la géopolitique critique, du constructivisme

Formation universitaire 

  • 2019 - Master de Géopolitique, spécialisation « Risques géopolitiques et défense », Institut français de géopolitique - Université Paris 8 Vincennes Saint Denis. Mention Bien.
  • 2016  - Licence de droit public, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Langues

  • Français (langue maternelle)
  • Thaï : (langue maternelle parlé)
  • Anglais : courant (lu, écrit, parlé)
  • Espagnol : compréhension (lu, écrit, parlé)
  • Chinois Teochew : compréhension et expression limitées

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